AITA, SUR LES TRACES DES CHIKHATES

23 Mai, 2022 | actions culturelles et transversales, résidences de territoire

APPEL A PARTICIPATION
Cercles intimes autour de la pratique de l’Aïta

C’est quoi ?

Widad Mjama intervient auprès des habitant.e.s pour créer des Cercles Intimes autour de la pratique de la «  Aïta » qui est, au Maroc, une coutume ancestrale qui conférait à des gens connus pour leur probité et leur modestie la faculté de décrire par le chant et la parole, la vie quotidienne, les problèmes et entraves de leurs semblables. 

C’est quand ?

> Les mardis 24 mai – 14 juin (1er session)
> Les mardis 27 septembre et 18 octobre (2nde session)
> De 19h à 21h – Repas partagé en fin de séance. 

C’est où ?

Au Kiosque de La Grange Bouillon cube 34380 Causse de la Selle 

Pour qui ?

Les cercles intimes sont ouvert à tous·tes! 
Sur inscription à : grange@bouillon.fr
> Aucune obligation à suivre tous les ateliers : les personnes peuvent venir ponctuellement sur un seul atelier/rencontre.
> GRATUIT


Première rencontre publique + Projection
MARDI 24 MAI – 19H
> kiosque de La Grange CAUSSE DE LA SELLE
> OUVERT à TOUS·TES

Autour du documentaire « Le blues des Chikhates » de Ali Essafi, découvrez ces chants populaires traditionnels, typiquement marocains, et surtout leurs interprètes, majoritairement des femmes. Widad Mjama, la toute première rappeuse du Maghreb, souhaite rendre hommage à ces artistes pionnières, arracher cette poésie à l’oubli, grâce à son projet « Aîta, sur les traces des Chikhates ». 
L’artiste vous présentera  ensuite sa démarche artistique et les quatre autres « Cercles intimes », pour échanger et appréhender l’art du chant et de l’écriture. 

INFOS / RÉSERVATIONS
04 67 71 35 42
grange@bouilloncube.fr

L’aïta, comme musique, poésie et interprétation a toujours émané de la société rurale. Cette dernière a connu des évolutions d’ordres politique, sociétal et économique marquées par l’exclusion. C’est un art exclusivement oral qui n’a jamais connu de mise en écriture, il a muté avec le temps en raison des omissions qui atteignent la transmission. À travers ce projet, Widad Mjama souhaite arracher cette poésie à l’oubli, rendre hommage à ces majestueuses femmes et faire raisonner cet art typiquement marocain dans l’ère contemporaine et numérique.

Cette résidence s’inscrit dans le processus de création de « Aïta, Sur les traces des chikhates » porté par le #SILO